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Un boulanger palois réclame le droit d’ouvrir sept jours sur sept

Posted on 24 février 201527 août 2023 By meldregblog Aucun commentaire sur Un boulanger palois réclame le droit d’ouvrir sept jours sur sept
Actualité, Archives

Le 18 février dernier, les gérants de l’enseigne « Des Pains en folie » ont reçu un courrier de la Direccte (Direction régionale des entreprises de la concurrence, de la consommation du travail et de l’emploi) les enjoignant à respecter l’obligation d’un jour de fermeture hebdomadaire. En cas de non-respect du texte, le couple s’expose à des contraventions.
Leur établissement est actuellement ouvert 7 jours sur 7. A l’origine du rappel à l’ordre, il y a un arrêté préfectoral datant de décembre 1993. Celui-ci impose un jour de fermeture hebdomadaire aux établissements des Pyrénées-Atlantiques au sein desquels s’effectue la vente des produits de boulangerie et autres pâtisseries.
« On va mettre la clé sous la porte » s’alarme Béatrice Morlas, la gérante. Consciente qu’elle ne respecte pas la loi, elle affirme que cette ouverture est une nécessité pour permettre à son affaire de fonctionner. Elle a aussi l’impression de servir de bouc émissaire dans cette affaire. « Cet arrêté vieux de 23 ans n’est pas appliqué par la plupart des boulangers. Nous ne sommes pas des Thénardier ! » Les gérants refusent de se voir imposer une fermeture qui, d’après eux, n’est pas respectée par le reste de la profession. Une pétition circule.
L’injonction de l’Inspection de travail apparaît d’autant plus injuste à leurs yeux que l’établissement respecterait parfaitement les droits de ses huit employés.

Amandine Ardiller est vendeuse depuis novembre. « Je travaille 35 heures par semaine en CDI et je bénéficie de deux jours de congé par semaine. Par les temps qui courent, ça me va ! » L’ouverture 7 jours sur 7 est rendue possible par le roulement entre les quatre vendeuses. « Ce serait une perte de 100 000 euros par an ! »

Antoine Etcheto, La république des Pyrénées, 24 février 2014

La déréglementation du marché du travail est en cours.
Comme on le voit dans cette « affaire », le boulanger veut ouvrir son commerce toute la semaine et la loi l’en empêche.
Pourquoi la loi interdit-elle d’ouvrir sept jours par semaine ?
– pour protéger les salariés
– pour limiter la concurrence

Les salariés sont contraints par leur employeur, le travail du dimanche n’est jamais un véritable choix. On voit ici le témoignage d’une vendeuse qui prétend que le droit est respectée mais le code du travail prévoit des compensations pour le travail du dimanche (salaire plus important, repos supplémentaire). Si le droit était respecté ici, la vendeuse dirait qu’elle est payée davantage. en fait elle travaille 35h et dispose de deux jours de repos par semaine.. On ne sait pas non plus si elle choisit de travailler le dimanche (probablement pas et si les deux jours de repos sont consécutifs).
Ce n’est donc pas à l’avantage du travailleur mais plutôt à celui de l’entreprise.

La concurrence peut elle ouvrir 7 jours par semaine ? Si tel n’est pas le cas, la transgression de la loi fausse la concurrence. Les plus gros et les plus forts feront disparaître ceux qui ne peuvent s’aligner.

Quant aux consommateurs, ceux qui signent la pétition pour que la boulangerie soit ouverte le dimanche, ils n’ont qu’un objectif individualiste : pouvoir acheter du pain quand ils le souhaitent. Peu importe les conditions de travail. Que penseraient ces consommateurs si on leur imposait de travailler le dimanche ? ils ne seraient peut être pas aussi unanimes !

On peut constater que le discours face au travail a changé ces dernières années. Désormais la libre entreprise (je travaille comme je veux) et le consommateur roi (je veux que les magasins soient ouverts tout le temps) l’emportent sur le droit du travail.
Ce n’est pas un progrès social.
L’ouverture des commerces le dimanche n’est même pas vecteur de croissance, dans la mesure où il ne s’agit que d’un déplacement des achats, d’un jour sur un autre. Nous ne sommes pas dans un pays où les consommateurs ne peuvent pas consommer parce que les magasins ne sont pas ouverts.

Shukuru

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  1. Un dimanche comme un autre aux Galeries Lafayette

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