En 30 ans, le revenu net des agriculteurs a baissé de près de 40 % en France en euros constants. Dans le même temps, le nombre d’exploitations agricoles a diminué de 60 % avec des évolutions importantes des structures juridiques. Ces moyennes, cachent une très forte hétérogénéité des revenus agricoles suivant les catégories d’exploitations, en particulier en termes d’orientations technico-économiques, de taille et de circuits de commercialisation.
Le progrès technique exerce des influences directes et indirectes. Les exploitations agricoles sont soumises au progrès technique et aux innovations qui vont les amener à produire différemment (traite automatique des vaches ; drones pour l’épandage …). La productivité, et la production vont augmenter. Mais ces innovations ont un coût, elles nécessitent des investissements importants que toutes les exploitations ne peuvent pas réaliser.
On assiste donc à une évolution contraire des exploitations : celles qui grandissent et peuvent investir, et celles qui restent de petite taille et ne peuvent concurrencer les autres sur le marché.
Evidemment les revenus des agriculteurs vont évoluer de façon opposée en fonction de leur possibilité de se moderniser ou non.
Shukuru
